Glycophile? Périglycophile? Qui sont-ils ? Que font-ils ?

 

GLYCOPHILE, vient du grec « Glukus » = doux.

Ami du doux, amateur de doux, car avant la canne à sucre ou la betterave, bien souvent le miel sera utilisé pour sucrer.

Le mot « glycophile » est utilisé pour la première fois en 1968.

 

 

Les glycophiles ?

 

Vous connaissez le célèbre jeu "TRIVIAL PURSUIT.

 

Connaissiez vous cette question ?

 

Bien sûr, si vous ne savez quoi répondre, vous trouverez ci-dessous de quoi vous rassurer :

Ils conservent le sucre dans son emballage d‘origine. C’est ainsi que le sucre enveloppé garde toute sa noblesse de présentation.

La présentation dans des bocaux (gare à la décoloration !), des boites transparentes ou non..., des petits meubles (solides) à tiroirs (casiers d’imprimeurs ou « fabrication maison ») révèle le goût artistique du collectionneur. C’est vraiment joli à contempler, mais peu pratique à transporter.

Garder le sucre enveloppé génère toutefois des contraintes non négligeables quil vaut mieux connaître dès le début :

  • Le poids de la collection (100 à 200 morceaux pèsent 1 kg). Cest vite arrivé !
  • Le volume occupé dès que la collection devient importante.
  • La sensibilité à la lumière, notamment pour les sujets anciens qui risquent de se décolorer.
  • La fragilité du sucre nécessite une manipulation soigneuse, rigoureuse et limitée pour ne pas abîmer les arêtes, surtout lorsque le sucre vieillit et durcit.
  • Mais, pour voir les détails, il faut examiner les 6 faces lune après lautre.
  • Le sucre a des ennemis : lhumidité et .... les fourmis
  • Les échanges postaux sont plus compliqués.

 .... alors certains, comme moi, deviennent périglycophiles.

 

 

Les périglycophiles ?

Quand on est possesseur de plusieurs milliers de sucres, il est plus pratique de vider l’emballage de son contenu. L’emballage seul sera conservé bien à plat dans des classeurs ou des albums. Cette formule plus compacte, permet de comparer tous les détails d’un emballage d’un seul coup d’œil, sans manipulations. Par exemple, pour des séries telles que les « oiseaux », dont le logo a varié au cours des années à plusieurs reprises, un regard suffit à distinguer ce détail, tandis que la série complète est exposée sur une seule page.

Quelques précautions élémentaires sont à prendre : Le déballage des morceaux de sucres est parfois délicat : certaines raffineries ont un système de collage très efficace.

 

Périglycophiles et philatélistes se rejoignent : même mode de classement, même recherche des détails ... D’ailleurs nombreux sont les glycophiles également philatélistes, dont l’un d’eux m’a dit : « les emballages de sucres, c’est autant de détail que sur les timbres, mais la surface est plus grande ».