La réalité

Actuellement, environ 800 quelque 350 260 adhérents répartis dans toute la France sont rassemblés. Environ 10% résident à l'étranger.

  • Un journal d'information trimestriel contient des "nouveautés", des informations en provenance de l'étranger, des petites annonces pour des échanges, des illustrations, des copies de documents, des photos d'objets, des articles généraux surtout ce qui a trait au sucre, des reportages (conséquents) photographiques d'itinéraires touristiques ou gastronomiques. Des "morceaux choisis" parfois bien éloignés de la passion pour les emballages de sucre éclipsent aussi des rencontres plus traditionnelles et non moins méritantes (3 pages pour une contre 2/3 page pour l'autre dans un n° récent sur le trimestriel).
  • Des catalogues répertorient tous les emballages français, des sujets (pin's, télécartes...) qui ont pu être recensés et une nomenclature pour faciliter les échanges et les recherches des adhérents,et des nouveautés parfois une série d'il y a plusieurs mois provenant de l'étranger. Maintenant, nous assistons à une reconfiguration de l'inventaire des emballages avec une tendance nombriliste à plutôt étaler "la" collection de l'auteur. A cet effet, des papiers ne figurant pas dans "la collection" sont tout simplement retirés. Et pourtant, ils existent ! (preuve en main)
  • Des échanges par correspondance ou par l'intermédiaire de bourses réunissant un nombre important des collectionneurs à Paris et dans toutes les quelques régions de France, par l'intermédiaire de correspondants de régions. Participation à diverses manifestations, fête(s) du sucre, visite de raffineries, etc... 

Ainsi que me le disait il y a quelques années, avec humour, un ancien adhérent : « on venait, on ne trouvait pas forcément beaucoup de choses, on disait du mal des gens mais on avait passé une bonne journée et on ramenait un peu de travail pour s'occuper la semaine suivante».

 

Un progrès ?

Faisant fi des petites bourses qui gardent leur cachet et leur finalité et où chacun peut aller à son rythme, des rencontres sur plusieurs jours, dénommées "convivialité sucrière", apparaissent comme un compromis entre "voyage organisé", "papotages entre copines" et "thé ou repas dansant". Certes, dans les endroits touristiques à la gastronomie réputée, partager et faire connaître les spécialités avec les glycophiles et leurs accompagnants, occuper ceux-ci quand ils ne partagent pas forcément la même passion, ça s'organise d'autant plus que le dépassement des frontières est encouragé. Certes, il faut que règne une joyeuse atmosphère. Mais tout celà, nous l'avons connu spontanément: le plaisir de se retrouver, tout simplement et les conseils sur place pour découvrir la région individuellement ou par affinités. Sinon, que va t-on faire pour ne pas laisser de côté les collectionneurs devenus trop vieux qui ne peuvent plus suivre ?

Les participants rentreront chez eux avec les "images" que les gentils organisateurs leur remettent en remerciement de leur déplacement ou à la sortie contre un badge d'identification à restituer.

Mais aussi, beaucoup d'ombres

et devenant une habitude: des tiraillements !

Quant à l'autre saloperie graisseuse qui distille des calomnies, il serait bon qu'il fournisse la preuve irréfutable de ses dires sous peine de devoir répondre de ses accusations. C'est quand même un comble d'aller profiter de l'âge des gens pour leur soutirer leurs biens. (Comme quoi une "S" peut en cacher un autre. Et seuls certains bénéficient de la présomption d'innocen-ce.)

Notre monde de doux dingues sucrés est devenu un vrai monde de fous.